Retour en images sur la nidification d’un couple de chouettes chevêches

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Un petit retour en images sur une famille de chevêches qui a élu domicile dans un vieux pommier utilisé quasiment chaque année depuis au moins 15 années par des chevêches. L’année 2023 aura marqué le retour d’un couple dans ce vieil arbre mort non utilisé depuis quelques années. 

Cet arbre bien que peu « esthétique » pour certains d’entre nous souligne ici l’importance de la conservation de ces quelques vieux arbres qui ponctuent les territoires bocagers. La présence de nombreuses cavités offre ainsi un gîte pour la chevêche d’Athéna et de nombreuses espèces.

Trois poussins auront ainsi pris leur envol en 2023.

Bon visionnage et meilleurs vœux pour 2024!

Juvéniles curieux sortant de la cavité.
Juvénile développant la musculature de ses ailes avant son envol.
Lors des épisodes pluvieux les parents nourrissent leurs poussins avec des lombrics qui remontent en nombre à la surface.
Vers l'âge d'un mois les juvéniles extrêmement curieux n'hésitent pas à quitter la cavité pour explorer les environs.
Les musaraignes figurent au menu des jeunes chevêches qui s'avère assez diversifié et dépendant des conditions météorologiques.
Bien que curieux les juvéniles ne s'éloignent pas trop rapidement des entrées multiples qu'offre le vieil arbre.
Une pluie est une occasion pour les parents de prendre une douche après le nourrissage des poussins.

Je tiens à préciser que ces images ont été réalisées sans induire de conséquences néfastes pour ces individus nicheurs. L’observation et la photographie d’espèces sensibles à proximité de leurs zones de reproduction n’est pas sans risques. Il convient de s’adapter au contexte local et à la sensibilité des individus au dérangement. 

Le contexte environnemental pour observer ces oiseaux était extrêmement favorable à leur observation. Ce couple est en effet habitué aux activités agricoles et habitations à proximité de ce vieil arbre. Ici un simple filet de camouflage et de la discrétion étaient nécessaires pour faire de belles observations.

Des individus nichant loin des habitations et moins habitués seraient sans aucun doute plus sensibles à une présence humaine.

À bientôt !